L’ ENCRE DE MON COEUR
 
 
J’ai écrit ces poèmes à l’encre de mon cœur
Si certains portent aux rires, d’autres donnent des pleurs
Ils reflètent souvent l’image de la vie
Source de mes pensées, muse de mes écrits….
 
 
MES OBSEQUES
 
 
Au crépuscule de ma vie, quand l’heure aura sonné,
Je ne veux pas de fleurs, car je m’envolerai
Dans un autre univers, sous forme de poussière :
Je plaindrai les Gisants, restant sur cette terre……
 
Je vous convoquerai, le jour de mes obsèques.
Moi Gémeaux, signe d’air, je ne veux pas aller,
Dans un vaste trou noir creusé par un métèque
Car je veux que les fleurs ne mangent pas l’engrais
Que tous ces macchabés, que tous ceux qui trépassent
 Leur donnent à volonté quand pourrit leur carcasse
Qu’importe de mourir de quitter cette terre
Ou je n’ai fait que souffrir, où j’ai pas mal pleuré
Les branches des cyprès qui poussent au cimetière
Ne pourront abriter, n’ombrageront jamais
Une pierre tombale sous laquelle je repose
Je dis ma volonté, je ne veux qu’une chose
Plutôt qu’un corbillard ou bien un fossoyeur
Je veux passer aux feux d’un incinérateur
Puis, que mes deux enfants récupèrent mes cendres
Et que devant mon bar, ils les laissent tomber
Pour que le vent du nord puisse enfin les répandre
Sur la place où ensemble on a bien rigolé…
Adieu donc les amis, Adieu toutes les copines
Si j’ai pas mal vécu, vous avez contribué
A toutes mes beuveries ou à mes nuits coquines…
Si je me suis saoulé, de caresses, gavé
C’est à cause de vous, de vos formes divines
Que j’aimais embrasser, toucher et caresser
Je ne regrette rien de la gent féminine
Si je vous ai trompé, joué et bafoué
C’est à cause d’une femme une belle frangine
Que je croyais aimer et puis, que j’ai quittée
Mais qui a su m’inculquer ces pensées misogynes
Pour profiter de vous….sans plus jamais aimer…
 
Au crépuscule de ma vie, quand l’heure aura sonné
Je ne veux pas de pleurs car je m’envolerai
Dans un autre univers, sous forme de poussière
Je plaindrai les vivants restant sur cette terre.